Une nouvelle pétition pour rendre obligatoire le Nutri-Score
Etiquetage nutritionnel
Fin septembre, un débat organisé par le média Politico a relancé la polémique autour du système d’étiquetage en face avant des aliments qui sera sélectionné au niveau Européen. Étaient présents à ce débat, Vincenzo Celeste, le directeur général du Ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale d’Italie, Adrian Vaszquez Lazara, un député Européen espagnol, Claire Bury, directrice adjointe pour la durabilité alimentaire à la Commission Européenne, et Chantal Julia, professeur à l’université Paris 13.
Il a de nouveau été reproché, notamment par l’Italie, au Nutri-Score d’être trop simpliste, inefficace et stigmatisant pour les produits du régime méditerranéen (notamment le fromage).
Une nouvelle pétition, signée par plus de 35 000 personnes et soutenue par de nombreuses associations de professionnels tels que l’EREN (l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle), la SFNCM (la société française de nutrition clinique et métabolique), la SFN (la société française de nutrition), l’AFDN (l’association française des diététiciens nutritionnistes) et bien d’autres a été mise en ligne pour lutter contre les lobby qui souhaitent décrédibiliser le Nutri-Score.
Les revendications de cette pétition sont:
« 1)[demander] au gouvernement français, que tout soit mis en œuvre pour contrer l’action des lobbys qui visent, au niveau national, à torpiller le Nutri-Score ou à le dénaturer,
2) [demander] au parlement européen d’adopter Nutri-Score comme le logo obligatoire pour l’Europe dès 2023, compte-tenu de ses bases scientifiques et de son intérêt démontré en termes de santé publique,
3) [demander] aux industriels qui aujourd’hui refusent d’afficher Nutri-Score, de répondre à la demande des consommateurs qui demandent une vraie transparence nutritionnelle, et d’afficher dès-à-présent (même s’il n’est pas encore obligatoire) le Nutri-Score sur leurs produits ».
La fin du débat est proche puisqu’un système unique d’affichage en face avant des aliments devra être sélectionné par la Commission Européenne d’ici fin d’année/début d’année prochaine.