Nouvelle offensive concernant l’étiquetage en face avant des emballages

Le 23 mars dernier, 19 eurodéputés ont adressé une lettre à la Commission européenne pour exprimer leur inquiétude concernant le retard et les différents points de blocage en lien avec la révision du règlement relatif à l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires, dans le cadre de la stragérie « Farm to Fork ».

Et, plus particulièrement, concernant les nombreux débats autour de l’étiquetage nutritionnel en face avant des emballages, qui ne sont plus basés sur des preuves scientifiques et des préoccupations de santé publique.

Les eurodéputés rappellent dans leur courrier que la mise en place d’un étiquetage nutritionnel obligatoire en face avant des aliments est considérée comme un outil important pour lutter contre la malnutrition et les maladies chroniques qui y sont associées (surpoids, obésité, diabète…). En effet, la mise en place d’un tel système a été identifiée par les organismes internationaux de santé publique, et notamment par l’OMS comme une mesure clé pour aider les consommateurs à faire des choix alimentaires plus éclairés, plus équilibrés et plus sains.

De plus, il existe actuellement plus de 10 systèmes d’étiquetage en face avant mis en place dans toute l’Union européenne, ce qui peut désorienter les consommateurs. Un système obligatoire et harmonisé au niveau européen permettrait donc à tous les citoyens de l’Union européenne d’avoir accès aux mêmes informations.

Dans cette lettre, les députés appellent la Commission européenne à présenter une proposition de système nutritionnel obligatoire en face avant des aliments dans l’Union européenne sans plus tarder, en insistant sur le fait que la priorité devrait être donnée aux préoccupations de santé publique.