Modification de la directive petit-déjeuner

Modification de la directive petit-déjeuner

Développement produit

Le 10 avril dernier, le texte de révision des directives dites « petit-déjeuner » a été adopté en plénière. L’objectif étant de faciliter l’adoption de régimes alimentaires plus sains pour les consommateurs mais également de leur donner les moyens de faire des choix alimentaires éclairés, sains et durables.  

Le texte de révision porte sur :

  • Le miel (modification de la directive 2001/110/CE)
  • Les jus de fruits (directive 2001/112/CE modifiée par la directive 2012/12/UE)
  • Les confitures, gelées et marmelades de fruits ou encore à la crème de marron (directive 2001/113/CE)
  • Certains laits de conserve partiellement ou totalement déshydratés (directive 2001/114/CE)

Les propositions qui ont été faites et adoptées sont notamment :

  • L’ajout de 3 nouvelles catégories d’appellations jus de fruits : « jus de fruits à teneur réduite en sucres », « jus de fruits à base de concentré à teneur réduite en sucres » ou « jus de fruits concentré à teneur réduite en sucres » pour les jus de fruits dont les sucres naturellement présents ont été réduits tout en conservant les autres caractéristiques physiques, chimiques, organoleptiques et nutritionnelles essentielles d’un type moyen de jus des fruits dont il provient (si réduction d’au moins 30% de la teneur en sucres). L’utilisation d’édulcorants ou d’ingrédients à propriétés édulcorantes ne devraient pas être autorisées pour ces nouvelles catégories de produits
  • L’augmentation de la teneur minimale en fruits des confitures
  • L’indication, dans le champ visuel principal, de tous les pays d’origine du miel et ce, par ordre décroissant. Le détail du pourcentage que chaque pays représente dans le mélange final devra également être indiqué (avec un certain degré de flexibilité pour les mélanges de miel ayant plus de 4 pays d’origine différents).

Un délai de transposition de 18 mois est prévu pour permettre aux États membres d’adopter les dispositions nationales législatives, réglementaires et administratives.

Par ailleurs, afin de laisser le temps aux opérateurs de s’adapter aux nouvelles exigences, les dispositions nationales transposant la directive ne s’appliqueront que dans un délai de 24 mois après la date d’entrée en vigueur de la directive. Une période de transition sera accordée.

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