Enquête de la DGCCRF sur les produits végétaux

Enquête de la DGCCRF sur les produits végétaux

Développement produit

Au mois de juin, la DGCCRF a publié les résultats d’une enquête sur les substituts végétaux aux produits d’origine animales ainsi que sur les produits « végétalisés » empreints de naturalité.

Les résultats de cette enquête montre que sur les 74 produits examinés, près de la moitié (36 au total) présentaient au moins une anomalie, le plus souvent concernant des écarts entre les qualités annoncées du produit et la réalité.

L’enquête de la DGCCRF s’est centrée sur 3 grands types de produits végétaux :

  • Les substituts végétaux aux produits d’origine animale : crèmes, substituts de produits laitiers, substituts d’œufs
  • Les matières protéiques végétales : qui correspond aux ingrédients alimentaires obtenus à partir d’oléagineux, de légumineuses ou de céréales par réduction ou élimination de certains principaux constituants non protéiques et qui sont ensuite utilisés dans les biscuits, pâtisseries, aliments à base de poisson ou de viande, boissons, sauces etc…
  • Les produits empreints de naturalité : eaux de coco et jus d’aloe vera, chocolat « vegans », algues, produits fermentés à base de soja, chipes de légumes et substituts aux pâtes à base de légumineuses.

La composition des produits, l’origine et la qualité de ces produits ont été examinés par les fraudes lors de ces contrôles chez les producteurs. Dans les commerces alimentaires et les restaurants, les fraudes ont vérifié la loyauté des informations présentes sur l’étiquetage des produits.

Les non-conformités les plus souvent rencontrées par la DGCCRF sont les suivantes :

  • L’usage de mentions non étayées mais laissant penser que certains produits étaient plus sains sur le plan nutritionnel. En effet, de nombreux produits revendiquaient un caractère « naturel » de leurs produits, des bienfaits nutritionnels et de santé ou l’absence d’OGM, sans pouvoir le prouver.
  • Un étiquetage nutritionnel non conforme : les valeurs nutritionnelles annoncées étaient incohérentes avec les valeurs analysées par la DGCCRF pour de nombreux produits (8 substituts sur 18 et 2 matières protéiques végétales sur 2) notamment par une teneur en lipides et glucides supérieures à celles étiquetées et une teneur en fibres inférieure à celle annoncée sur l’étiquette.
  • La présence non indiquée d’additifs et d’arômes (pour 7/12 des eaux de coco prélevées)
  • Le non-respect des règles d’étiquetage concernant l’appropriation de dénominations laitières protégées (« fromage », « crème », « lait » utilisés pour des produits d’origine végétale), réservés à quelques exceptions près aux seuls produits laitiers.
  • Des anomalies relatives à la composition de certains aliments (portant notamment sur les chocolats «vegan »).

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